Pellok's Year Abroad

07 octobre 2006

Coogee, c’est fini …

J’ai beau essayer de voir mon proprio pour lui dire que je vais quitter l’appartement, il n’est jamais là. Enfin j’exagère un peu car en fait, il est dans l’appart de temps en temps, au téléphone ou en train de ronfler dans sa chambre. La nuit dernière, j’ai été réveillé par un type qui a dégueulé toutes ses tripes dans les chiottes qui se trouvent contre ma tête de lit. Sympa comme fête de départ.

C’est aujourd’hui que je pars et il n’est toujours pas au courant. Mes sacs sont prêts, mon nouveau propriétaire m’attend en bas de la rue avec sa voiture.

Une fois de plus, il est au téléphone. Je frappe à la porte de sa chambre et lui explique la situation. Il me parle de tribunal, de contrat oral, avant de terminer sur le fait que de toute manière, il trouvera quelqu’un pour me remplacer au plus tard le lendemain. Chargé comme un mulet, je descends une dernière fois les marches de l’immeuble sur Carrington Road.

Mon nouveau proprio s’appelle Jim. Il a 77 ans et est d’origine Anglaise bien qu’il ne semble pas vouloir trop en parler. Il m’invite à prendre un petit déjeuner au McDo avant de rejoindre l’appartement.

Mon nouveau quartier, Kensington, est beaucoup moins sympa que Coogee mais le loyer est aussi moins cher et l’appartement plus propre. A la place de la plage, je trouve le CentenialPark de Sydney juste en face de ma rue. Les commerces sont un peu plus éloignés mais un peu de marche ne fait pas de mal.

En soirée, je croise des jeunes en tenue de gala un peu partout dans les rues. A l’odeur de crottin, je comprends vite qu’ils sortent tous de l’hippodrome de Sydney, le Randwick Racecourse, qui se situe en plein milieu du quartier. C’est une coutume qui semble être assez répandue que d’aller aux courses se bourrer la gueule en costard ou robe de soirée et de finir titubant et pieds nus dans la rue à chercher un moyen de transport pour rentrer chez soi au milieu des embouteillages.

Jim aime bien parler. Il n’écoute pas vraiment mais il aime bien raconter ses histoires. Il me sort ses trésors de guerre. Les armes aborigènes qui ont été récupérées après que son grand père a été tué lors de la colonisation de l’île : une masse d’arme, un boomerang asymétrique, une hachette. Il m’explique que la pierre de la hachette tient au manche grâce à une mixture de cheveux et sang humain. Super non ?

Internet ne fonctionne pas dans ma chambre malgré les efforts de Charly, mon nouveau colocataire.

Un vrai bureau et une moquette propre

Une vraie commode avec un ventilo et même une télé

6 Commentaires :

  • Ah oui ça semble nettement plus propre ! Mais je me demandais ... Tu vas continuer à publier la suite de tes aventures en retard même une fois que tu seras de retour en France ? ... En tout cas, moi je te fais un bizou, na !

    Par Blogger Odile-Picpic, Ã 06 décembre, 2006 23:23  

  • Ca c'est la grosse question ...

    Par Blogger Pellok, Ã 07 décembre, 2006 00:20  

  • T'es en retard de combien de semaines? Bon, ben gros bisou aussi alors...

    Par Blogger Quentin, Ã 07 décembre, 2006 03:09  

  • Bon comme ca a l'air d'etre la nouvelle mode je vais commencer par la : gros bisous aussi !

    Pour la chambre c'est quand meme 'hachement plus la classe ! Et j'aime bien aussi ton nouveau proprio avec sa machette ! Cool !

    Pour la grosse question, j'dirais qu'une partie de la grosse réponse tiens dans le fait qu'apres les partiels on aura plus que du projet : ca laisse le temps de rattraper tout son retard !

    Par Blogger Moi, Ã 07 décembre, 2006 09:32  

  • Non mais c'est quoi cette déferlante de bisous (gros en plus) à mon Pic ? C'est que moi qui peux, bas les pattes Kangourou et Lapinou ! ;-) (enfin faîtes gaffe quand même, je suis une bête féroce !)

    Par Blogger Odile-Picpic, Ã 09 décembre, 2006 11:00  

  • Le Pellok revit !

    Par Blogger Unknown, Ã 10 décembre, 2006 18:44  

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