A part ça, ça va …

Aujourd’hui s’est tenue la tant attendue rencontre entre francophones au bâtiment des étudiants internationaux. J’y retrouve Delphine et deux étudiants de l’IFMA. En plus de ces trois là que je connais déjà, deux nouveaux visages nous ont rejoints. Ce sont deux étudiants en Master qui finissent leurs études ici dans l’espoir de pouvoir rester en Australie pour y vivre.

Bien que l’Australie ait une politique d’accueil des étudiants étrangers assez contestable, elle fait tout pour qu ces étudiants restent. Un étudiant de niveau Master qui prolonge un petit peu ses études peu au bout de très peu de temps obtenir un VISA permanent. Avec ce VISA, si la personne reste en Australie travailler quelques années de plus, elle obtient assez vite la nationalité Australienne.

A un moment, cette idée m’a plu et puis je suis redescendu sur Terre. Qu’est ce qui me pousserait à vouloir venir vivre ici, outre obtenir une double nationalité pour le plaisir ? Pas grand-chose en fait. Même si au bout de ces années, j’aurai eu le temps de visiter l’intégralité des choses à voir ici, c’est quand même beaucoup d’éloignement et le mal du pays pourrait se faire sentir plus vite que prévu. Etant donnée la pauvreté historique de l’Australie, il parait qu’en 5 ans, on en a largement fait le tour …

A six, la discussion a du mal à s’engager. Les échanges sont hésitants et finalement on a vite fait le tour. Jusqu’à ce qu’un des deux étudiants en Master nous raconte une mésaventure qu’il a vécu la semaine passée. En rentrant de soirée, tard dans la nuit, il marche tranquillement vers Coogee, walkman sur les oreilles. Il perçoit du bruit derrière lui, se retourne. Là, il se prend un coup de batte de cricket dans la tronche et s’écroule. Juste le temps de reprendre ses esprits pour comprendre que la bande de jeunes autour de lui veut lui voler son argent, il s’enfuit en courant jusque chez lui. Bilan de l’aventure : double fracture de la mâchoire qui lui fera perdre une semaine de cours. Lorsque j’ai parlé de ça sur un forum de Français expatriés en Australie, on m’a presque insulté, me disant que les Australiens étaient gentils et que les Français étaient des méchants. Vivent les œillères !

Finalement, cette réunion ne m’a pas apporté grand-chose, à part la peur d'être suivi en rentrant de l'université le soir …